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L’hypnose : une aide précieuse contre l’anxiété et la douleur

Lorsqu’on nous parle d'hypnose, en général, les premières choses qui nous viennent à l’esprit sont un pendule agitée sous les yeux d’un patient (à qui l’on murmure que ses paupières sont lourdes, très lourdes), et des spectacles à la mise en scène digne d’un show de Las Vegas, au cours desquels des cobayes volontaires, hypnotisés et quasi instantanément dénués de volonté, de raison et de libre arbitre, entrent en transe pour mimer l’orang-outan à la perfection, piloter un avion de chasse ou caresser sans appréhension l’animal qui, d’ordinaire, les effraie le plus...Quelle est la part, en réalité, d’autosuggestion dans l’hypnose spectacle ? Je ne saurais ici vous apporter des réponses satisfaisantes, tant la discipline est mécaniquement et déontologiquement éloignée de l’hypnose qui nous intéresse : l’hypnose thérapeutique. La transe hypnotique n'est pas, comme on pourrait le redouter, synonyme de perte de contrôle de ses propres actions lorsqu’elle est encadrée par un spécialiste. Le mot « transe », par ailleurs, peut sembler à certains professionnels quelque peu galvaudé dans le domaine qui nous concerne. On pourrait plus justement parler d’un état d’attention accrue, associé à une forte concentration sur les « images » transmises par le praticien et les processus internes -tout personnels- qui entrent en jeu dans le corps du patient. C’est cet état (et uniquement cet état) qui peut servir à des fins thérapeutiques.



L'hypnose thérapeutique, une pratique volontaire


Toute personne saine d’esprit peut être hypnotisée, pourvu qu’elle le désire, qu’elle l’autorise explicitement et qu’elle soit prête à suivre consciencieusement les instructions du thérapeute. Le cas échéant, la capacité d’une personne à plonger volontairement dans un état de transe guidée, par suggestion, peut tout de même, c’est à souligner, varier considérablement d'un individu à l'autre. La profondeur de la transe et l’efficacité du processus hypnotique sont donc, elles aussi, variables. Sous hypnose, la conscience est focalisée sur l’intérieur de soi, ou sur certains points en particulier ; comme dans la méditation, la prière ou, à certains égards, le rêve éveillé. L'hypnose peut ainsi aider à diminuer la tension artérielle et la fréquence cardiaque, à stimuler le système immunitaire et à influencer positivement les ondes cérébrales.


Une séance d'hypnose interrompue sur demande


Nous l’avons évoqué en introduction, de nombreuses personnes pensent encore aujourd’hui que lors d’une transe hypnotique, quelle que soit sa nature, on se retrouve « déconnecté » de la réalité, et sous l'influence d'autrui. Ce n’est pas le cas, et il convient d'insister sur ce point, lors d’une séance d’hypnose thérapeutique. Le patient peut, s’il le désire, interrompre la séance à tout moment. Il en a la capacité psychomotrice réelle. Pour lui, le thérapeute n’est qu’un guide : c’est le patient qui décide de la destination intérieure. Pour tordre le cou à une autre idée reçue, personne ne peut être amené par l'hypnose à révéler une information qu'il n’a pas sciemment décidé de révéler. En effet, même en transe hypnotique, personne ne dépasse le stade de l’état conscient.


Les effets de l'hypnose scientifiquement mesurables


Ce qui se passe exactement dans le cerveau d’un patient lors d’une séance d’hypnose n'est pas entièrement connu. Des études neuropsychologiques réalisées à l'aide de techniques d'imagerie médicale de pointe montrent néanmoins que pendant une séance d'hypnose, l'activité de certaines zones du cerveau est réduite au profit d’une autre : par exemple, les régions responsables de la perception sont désactivées pendant la transe, alors que les zones chargées des émotions et de l'imagination sont très actives, comme si l'on était réellement en train de voir, de sentir ou de vivre une expérience différente de la séance elle-même. En revanche, les zones cérébrales qui traitent la peur ou la douleur ne sont pas actives sous hypnose. Les mesures des ondes cérébrales montrent que les stimuli douloureux sont certes transmis au cerveau, mais traités et interprétés différemment : ils ne parviennent pas à la conscience. Selon les chercheurs, les régions du cerveau seraient non seulement actives de manière différente sous hypnose, mais également reliées de manière différente. Ainsi, l'hypnose peut modifier la sensation de douleur mémorisée et reproduite depuis toujours, et ainsi atténuer réellement la douleur ou parfois même, l'effacer.


Les nombreux domaines d'application de l'hypnose thérapeutique


Les thérapeutes sérieux obtiennent des résultats plus que satisfaisants avec l'hypnose. Cette pratique est particulièrement appréciée et de plus en plus utilisée dans les domaines suivants :

- les maladies à forte composante psychique, comme les troubles anxieux ;

- les maladies de l'estomac, des intestins, de la peau ou des voies respiratoires ;

- les addictions, telles que le tabagisme ;

- l’aide à la perte de poids ;

- les troubles du sommeil ;

- les maladies auto-immunes ;

- les allergies ;

- les douleurs chroniques ;

- les acouphènes ;

- l’infertilité ;

- la préparation à l'accouchement ;

- le traitement des effets secondaires de la chimiothérapie ;

- lors de certaines opérations, en remplacement de l'anesthésie générale, par exemple lors d'une opération du cerveau.


L'hypnose dans la psychothérapie


Un autre domaine d'application de l'hypnose est la psychothérapie, qu’on nomme alors hypnothérapie : pendant la transe du patient, le thérapeute propose à celui-ci un éventail de solutions et de moyens à mettre en œuvre pour éliminer ses problèmes. Si la personne malade identifie, pendant sa transe hypnotique, le symbole d’un symptôme sur lequel elle peut directement influer, cela peut entraîner une sorte de "rétroaction" dans le cerveau et il s’ensuit la modification du symptôme lui-même. Le succès perdure un certain temps (dans le meilleur des cas, pour toujours !) après l'état de transe.


Lire mon premier article de blog, "Comment devient-on guérisseur ?", où votre humble thérapeute en soins énergétiques vous explique comment il en est arrivé à ouvrir son propre cabinet à Hagondange (l'article n'aborde pas encore les soins aujourdhui proposés à domicile au Grand-Duché de Luxembourg, mais j'y consacrerai bientôt un billet pour vous expliquer ma démarche de magnétiseur itinérant).

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